fbpx

Désapprendre l’homophobie, c’est possible avec le GRIS!

0 29 septembre 2016

C’est sous le thème « Désapprendre l’homophobie, c’est possible » que le GRIS-Montréal a procédé le 29 septembre, au Collège de Montréal, à un double lancement : celui du guide Unis dans la diversité, un tout nouvel outil de lutte à l’intimidation destiné aux élèves du primaire, et de sa campagne annuelle de financement, dont l’objectif est de 225 000$.

Entouré des porte-paroles de l’organisme, les comédiens Vincent Bolduc et Macha Limonchik, et de M. François Leclair, président de la campagne 2016-2017 et vice-président du Groupe Leclair, le président du GRIS-Montréal, Me David Platts, a donné la parole à deux élèves du Collège de Montréal et au directeur de l’école Victor-Thérien, Carl Vézina, qui a participé à l’élaboration du nouveau guide pédagogique. Les deux élèves, Willyam et Charles-Antoine, sont des amis depuis le début du secondaire. L’un est gai, l’autre est hétéro. Willyam raconte : « Tout au long de ma jeunesse, le mot gai et tout ce qui est relié à l’homosexualité n’était pas une bonne chose, mais plutôt une insulte. C’est au primaire que tout a commencé quand les autres gars me traitaient de fif et de tapette. Mais grâce à Charles-Antoine, que j’ai rencontré en secondaire 2 et qui m’a soutenu, j’ai pu accepter le fait que j’éprouvais des sentiments envers les gars ». Charles-Antoine ajoute: « Je crois qu’il est nécessaire de soutenir les personnes homosexuelles ou bisexuelles qui s’interrogent sur leur orientation sexuelle. Willyam est mon ami et il était inconcevable de l’abandonner dans son processus de coming-out. J’espère que notre témoignage incitera d’autres jeunes à soutenir leurs amis gais ». Carl Vézina, directeur de l’école Victor-Thérien, a joué un rôle-clé dans la création du guide Unis pour la diversité. Il témoigne : « Les activités que contient ce guide ont été testées avec succès à l’école Victor-Thérien. Il est nécessaire d'enseigner aux jeunes le respect et la valeur de chacun peu importe son orientation sexuelle ou expression de genre et c’est ce que le GRIS-Montréal fait. Je recommande à toutes les écoles primaires d’utiliser cet outil qui véhicule des valeurs positives et aide les enfants à trouver leur place dans la société ». Les comédiens Macha Limonchik et Vincent Bolduc ont repris sans hésitation leur rôle de porte-paroles de l’organisme pour une neuvième année consécutive. Pour ces parents, l’action du GRIS auprès des jeunes demeure primordiale. « Le fait de rencontrer des gens homosexuels et bisexuels qui viennent te parler d’amour, c’est très riche. Le GRIS donne des outils extraordinaires pour aider les jeunes à devenir de meilleures personnes », selon les comédiens. François Leclair conclut : « Désapprendre l’homophobie, c’est possible et c’est ce que le GRIS réussit à faire avec brio depuis plus de 20 ans. C’est donc un honneur pour moi d’assumer la présidence de cette campagne pour une deuxième année consécutive et d’aider, à ma manière, le GRIS à faire une réelle différence ». Le lancement s’est terminé avec la remise du prix GRIS-Fondation Simple Plan et d’une bourse de 2000$ à l’école secondaire d’Oka. Ce prix récompense chaque année une initiative prise par des élèves et des intervenants scolaires du primaire ou du secondaire afin de lutter contre l’homophobie à l’école. Le GRIS-Montréal (Groupe de Recherche et d’Intervention Sociale de Montréal) est le plus important organisme québécois à démystifier l’homosexualité et la bisexualité en milieu scolaire. Avec l’aide de près de 300 bénévoles lesbiennes, bisexuel.les et gais, le GRIS offre en moyenne 1000 ateliers de démystification et rencontre plus de 26 000 personnes chaque année.   [caption id="attachment_10073" align="alignnone" width="1126"]Lancement de la campagne "Désapprendre l'homophobie, c'est possible!" De haut en bas et de gauche à droite: David Platts, Carl Vézina, Charles-Antoine Bittar, Willyam Kaerns-Gouron, Macha Limonchik, Emma Giard et Zoé Tremblay de l'école secondaire d'Oka, remise du prix GRIS-Fondation Simple Plan à l'école secondaire d'Oka.[/caption]  

Laissez-nous un commentaire